Le chevalier ouvre la voie aux découvreurs
- 1.Jean François Xavier Girod : Avant-propos
- 2.L’enfant du pays
- 3.Le combattant de la misère et des préjugés
- 4.Le précurseur de la médecine préventive
- 5.Le succès des inoculations
- 6.La controverse parisienne et bisontine
- 7.Le temps de la reconnaissance
- 8.La Haute-Joux en héritage
- 9.L’honneur des médecins inoculateurs
- 10.Le chevalier ouvre la voie aux découvreurs
Durant l’été 1783, il reçoit des mains de Louis XVI, ses lettres de Noblesse. Le roi a en outre décidé de l’inscrire sur la liste des futurs promus comme Chevalier du prestigieux ordre de Saint-Michel, institué par Louis XI (3).
Malgré les louanges et des honneurs mérités, il n’hésite pas à rentrer en Franche-Comté, appelé par une nouvelle fièvre épidémique à Châtenois. Mais six semaines après son retour, épuisé, il est lui même atteint et après sept jours de lutte contre la fièvre intermittente, il décèdera le 5 septembre 1783 au Château d’Arlay, chez la duchesse de Lauraguais où l’avait rejoint son ami d’enfance, le docteur France.
Laissons au Docteur Pierre Alain Brozzetti (6) le soin de conclure. Il a su trouver les mots justes pour dire combien les combats du chevalier ont ouvert la voie aux grands découvreurs de la santé publique en Europe, d’Edouard Jenner à Louis Pasteur.
« Girod montre qui furent ces médecins de province, soucieux de faire progresser leur art, ne ménageant pas leur peine, cherchant à aller de l’avant avec le concours de la Société Royale de Médecine et de l’Académie des Sciences, des Belles lettres et Arts de Besançon, dans l’esprit d’une conception nouvelle de la médecine préventive. »
Au 19ème siècle, et suivant la voie si bien tracée par Jean François Xavier Girod, les vaccinateurs comtois (appliquant la découverte de l’anglais Edouard Jenner en 1796) vont réaliser la prophétie de Vicq d’Azyr : « la suite des éloges lus dans nos séances offre déjà plusieurs exemples d’un dévouement semblable, osons prédire que celui-ci ne sera pas le dernier »
Et comme Louis Pasteur le déclarera plus tard : « il n’y a point de hasard pour les esprits préparés ».
Voila une histoire locale et nationale bien documentée et bien interessante. la Franche Comté a donné à la France son dû d’hommes et de femmes hors du commun. Le canton de Nozeroy n’a jamais été à la traine. Merci à l’auteur de ces textes sur le docteur Girod (il est si modeste que nous ne connaissons pas son nom). Bien cordialement. M.E.