Le succès des inoculations
- 1.Jean François Xavier Girod : Avant-propos
- 2.L’enfant du pays
- 3.Le combattant de la misère et des préjugés
- 4.Le précurseur de la médecine préventive
- 5.Le succès des inoculations
- 6.La controverse parisienne et bisontine
- 7.Le temps de la reconnaissance
- 8.La Haute-Joux en héritage
- 9.L’honneur des médecins inoculateurs
- 10.Le chevalier ouvre la voie aux découvreurs
Le 19 octobre 1765, c’est à Vaux-et-Chantegrue que le Dr Girod réalise ses premières inoculations. Il le rapporte lui-même dans les Affiches et Annonces de Franche-Comté : « Je fis à Vaux, près de Sainte-Marie (Abergement Ste Marie), le premier essai sur dix enfants en présence de messieurs Favrot et Nicod père (médecins de Frasne et de Nozeroy) et avec eux le succès fi du bruit »
Il est probable que presque dans le même temps, le Dr Girod inoculera 12 enfants à Mignovillard comme Vicq D’Azir secrétaire perpétuel de la Société royale de médecine le déclara lors de son éloge en 1784 (2).
Il parcourait inlassablement toute la province, en toutes saisons. Médecin itinérant, il s’installait là où se déclarait le foyer épidémique, partageant les conditions de vie des habitants du lieu et veillant jusqu’à leur guérison. Il expliquait ses méthodes, incitant parfois les pères à inoculer eux-mêmes leurs enfants, comme le fit Anatoille Girod, son cousin chirurgien, pour les inoculations pratiquées avec succès dans la val de Mièges. S’attachant à parfaire les méthodes de soins, il obtint assez vite des résultats remarquables.